L’éclairage public est désormais une priorité régionale voire nationale. En vue des problématiques écologiques, il devient important et nécessaire de trouver une solution adaptée qui permettrait un éclairage sécuritaire tout en respectant une consommation économique.

L’idée a été lumineuse en Haute-Vienne, dans le Limousin. de cette façon, 8 500 lampadaires « intelligents » basse consommation ont été être . Ainsi, des lampadaires utilisant des ampoules LED (et donc plus respectueuses de l’environnement) illuminent la Haute-Vienne. Pour égayer le tout, un remaniement esthétique des lampadaires a été prévu. La Haute-Vienne veut certes se donner une image plus écologique mais veut également donner une image plus moderne.

C’est donc l’alliance de la modernité, du respect de l’environnement et de l’économie budgétaire qui sont les trois forces de ce projet ambitieux. Cette mission est d’ordre du « service public ». De ce fait, une dimension exemplaire veut être donnée. Cela est très important pour les citoyens. En effet, la région veut pousser le citoyen a consommer, tout comme la ville, intelligemment. Il s’agit donc d’un projet plus ambitieux et plus vaste que le simple fait de changer 8 500 lampadaires dites de basse consommation. Il s’agit là de moderniser notre mode de consommation.

Des économies durables de plusieurs milliers d’euros

Par ailleurs, elles sont de bonne qualité. La Haute-Vienne se trouvera donc parfaitement éclairée, même mieux qu’à l’accoutumée. Leur intensité peut également être réglée en fonction du moment de la journée : plus faible en début de soirée et plus forte au beau milieu de la nuit, par exemple.

Enfin, ces 8 500 nouveaux lampadaires sont dotés d’un détecteur de mouvement. Là encore, la notion d’économie d’énergie et financière se fait fortement ressentir. La Haute-Vienne, grâce à cette brillante idée, veut en finir avec le gâchis d’énergie. En outre, grâce à un renouveau esthétique, la Haute-Vienne fait le pari judicieux d’attirer de nouveaux visiteurs.

Espérons que cette démarche écologique amène d’autres villes à s’intéresser à ce projet et à suivre cet exemple de consommation intelligente. L’idée est même devenue une norme concernant l’éclairage en Haute-Vienne. La consommation intelligente est donc désormais encadrée et obligatoire.

La préservation de l'eau

La bonne santé d'un fleuve, c'est également son lit. Les gestionnaires de la ville durable doivent régulièrement mener des campagnes de dragage, de manière à optimiser le débit du fleuve, à prévenir les crues et à éliminer ce qui doit l'être. Ces opérations sont coûteuses, mais elles sont indispensables.

Des arrêtés municipaux doivent prévoir des sanctions lorsque des infractions sont relevées, notamment en cas de rejets sauvages ou de dépôts d'objets tels que des épaves. En guise de récompense : des pêcheurs à la ligne fidèles et des kayakistes inconditionnels du parcours fluvial local. Et au-delà, la satisfaction de participer à la protection de l'environnement et d'une ressource vitale pour l'homme : l'eau.

La récupération de l’eau de pluie aide à réduire son empreinte écologique, tout en réalisant des économies.

Le saviez-vous ?

Un foyer de quatre personnes consomme en moyenne 370 litres d'eau potable par jour :

- 50 l pour le lave-linge
- 20 l pour le lave-vaisselle
- 40 l pour l’arrosage et les nettoyages divers
- 40 l par personne pour la douche
- 25 l par personne pour les toilettes

Poumon vert : la zone protégée

Une ville durable se doit de cultiver un poumon vert. Exemple d'action de préservation de sa zone forestière, une politique de rachat de terrains forestiers peu ou mal entretenus. Située à proximité du coeur de ville, cette zone permet d'assurer un équilibre avec la pollution urbaine et périurbaine. Il s'agit en effet d'entretenir plusieurs milliers d'hectares de forêt, laissée libre d'accès aux amoureux de la nature. Ceux-ci sont sensibilisés à la protection du site par une signalétique spécifique, mais également par une surveillance permanente assurée par des agents spécialisés.

L'Espace animalier

Sangliers, cerfs, biches, lièvres, oiseaux de toutes espèces sont là, à l'état quasi sauvage, pour les amoureux de la nature.

Soucieux de préserver ce patrimoine inestimable, un libre accès par est proposé à celles et ceux qui le souhaitent. Il faut néanmoins une réservation préalable, afin de limiter le nombre de visiteurs sur le site, préservant ainsi la tranquillité des animaux. Autre mesure pour favoriser la connaissance de l'environnement : l'accès est gratuit pour les groupes d'au maximum 8 enfants de moins de douze ans accompagnés d'un enseignant. Par une telle action, il s'agit de démontrer qu'urbanisme et nature peuvent cohabiter tout en sensibilisant la population à la protection de la nature par un accès privilégié à des espaces de ce type, hélas devenus trop rares en France.

Introduction au diagnostic de sites et sols pollués

L'analyse des sites et sols pollués représente une étape déterminante dans la gestion environnementale. Elle permet d'identifier les risques liés à la pollution du sol et de planifier les mesures de réhabilitation nécessaires. Ce processus s'inscrit dans une démarche de développement durable et de préservation de la santé publique.